66 cas sont issus de transmissions autochtones : 12 en Occitanie, 52 en Provence-Alpes-Côte d’Azur et 2 cas en Corse. Et, fait marquant, ces transmissions ont eu lieu dans des départements où aucun cas autochtone n’avait été rapporté auparavant. En outre, la transmission a été aussi plus précoce, avec deux cas ayant présenté des signes cliniques en juin au lieu de juillet pour les cas identifiés le plus précocement jusqu'à présent.
"La survenue de cas de dengue autochtone est dorénavant un phénomène attendu dans le sud de la France mais la situation a été exceptionnelle en 2022 : augmentation du nombre d’épisodes, de leur intensité et des zones géographiques concernées", soulignent les auteurs de Santé publique France (SpF).
Selon eux, cette augmentation des cas et leur extension géographique en métropole "pourraient mettre en péril la viabilité du dispositif" de surveillance des arboviroses. En effet, si la surveillance instaurée en métropole depuis 2006 s'avère "efficace", et les "mesures de contrôle mises en place lors de l'identification de cas ont permis jusqu'à présent de contribuer à limiter la taille des transmissions autochtones", "les épisodes de 2022 ont mis le dispositif en tension en Provence-Alpes-Côte d'Azur", alerte SpF, jugeant "indispensable de maintenir, voire de renforcer, l'implication des différents acteurs".
Les professionnels de santé doivent notamment "être mieux informés du risque de transmission autochtone" de ces maladies.
La population doit aussi "être mieux sensibilisée à l'importance des gestes de prévention des piqûres de moustiques et de lutte contre les gîtes larvaires", et consulter un professionnel de santé en cas de syndrome pseudo-grippal au retour de zones de transmission.
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