Sur 5 184 applis potentielles, 371 (198 sous androïde et 173 sous iOS) correspondaient aux critères d’inclusion. La glycémie pouvait être enregistrée dans toutes les applis. Une option de cible glycémique était disponible dans 37 %, des alarmes pour mesurer la glycémie dans 27.8 % et l’enregistrement de l’hémoglobine glyquée dans 28.6 % des applis. Les utilisateurs avaient une alarme pour les hypo ou les hyperglycémies dans 58.8 % des cas via un message explicite d’incitation à agir ou une modification de la couleur. Les applis suggéraient des actions à entreprendre comme la prise de nourriture, d’un jus de fruits ou de sucre ou de consulter un médecin ou de remesurer la glycémie. En cas d’hyperglycémie, les utilisateurs devaient vérifier les corps cétoniques, consulter un médecin ou surveiller de manière plus précise ou utiliser de l’insuline corrective. En conclusion de cette enquête, la majorité des applis pour le diabète n’apportent pas réellement de soutien en termes de décision en temps réel ou d’éducation spécifique dans certaines situations pour l’autocontrôle du diabète. Seules 20.7 % ont des alarmes explicites pour les hypoglycémies et 15.3% pour les hyperglycémies. Il faut remarquer que dans la plupart des applis, des valeurs consécutives basses ou élevées de glycémies ne déclenchent pas une série d’alertes qui pourraient prévenir les hypoglycémies ou les hyperglycémies sévères. En conclusion, cette étude montre l’immaturité des applis proposées pour le diabète et les occasions manquées pour améliorer la prise en charge des patients. Des mécanismes d’assurance qualité comme la certification des applis sont donc nécessaires pour améliorer cette aide potentielle à la prise en charge du diabète.
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