Toutefois, cette stratégie thérapeutique n’a pas été évaluée de manière systématique dans des modèles animaux physiologiquement similaires à l’homme. C’est ce qui a poussé une équipe chinoise à générer des îlots provenant de cellules souches pluripotentes humaines induites grâce à des combinaisons de petites molécules (isX9 et Wnd-C59). Les cellules d’îlots ainsi générées ont été perfusées en intra-portal chez des primates diabétiques non humains, en l’occurrence des singes chez qui ils ont pu restaurer de manière efficace la sécrétion endogène d’insuline et améliorer le contrôle glycémique. La glycémie à jeun a diminué de manière significative chez tous les receveurs et s’est accompagnée d’une libération de C-peptide en réponse aux repas ou en réponse au glucose et d’une prise de poids. De manière intéressante chez les 4 singes suivis à long terme, les concentrations d’HbA1c ont diminué de plus de 2 % en comparaison des valeurs initiales alors que les besoins en insuline exogène ont été réduits de 49 % 15 semaines après la transplantation. Ces données indiquent donc que l’obtention d’îlots générés à partir de cellules souches pluripotentes humaines est possible pour le traitement du diabète dans un contexte préclinique faisant de cette technologie un pas important dans le traitement cellulaire du diabète.
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