Dans l’enfance, il est rare de ne pas disposer de mesures de l’hémoglobine glyquée (environ 5% des cas seulement jusqu’à 16 ans). En revanche, chez les jeunes diabétiques de 19 ans, l’hémoglobine glyquée n’est pas disponible dans seulement 22.3 % des cas chez les hommes et dans 17.3 % des cas chez les femmes, puis ce chiffre diminue un peu à 17.9 % chez les hommes et 13.1 % chez les femmes à l’âge de 30 ans. L’hémoglobine glyquée médiane chez les enfants de 9 ans est de 7.6 % (intervalle inter-quartile = 7.1 à 8.4 %) chez les garçons et de 7.7 % (7 – 8.4 %) chez les filles et augmente à 8.7 % (7.5 – 10.3 %) chez les garçons à 19 ans et 8.9 % (7.7 – 10.6 %) chez les filles à 19 ans avant de rediminuer à 8.4 % (7.4 – 9.7 %) chez les garçons et 8.2 % (7.3 – 9.7 %) chez les filles à 30 ans. Le taux annuel d’hospitalisation pour acidocétose diabétique augmente de manière nette avec l’âge à partir de 6 ans (2 % chez les garçons et 1.4 % chez les filles) avec un maximum à 19 ans chez les hommes (7.9 %) et 18 ans chez les filles (12.7 %), diminuant ensuite à 4.3 % chez les hommes et 5.4 % chez les femmes à l’âge de 30 ans. Quel que soit l’âge, sur une durée de 9 ans, la prévalence de l’acidocétose est supérieure chez les femmes. En conclusion, l’hémoglobine glyquée et la prévalence de l’acidocétose augmentent au cours de l’adolescence, puis diminue. La mesure de l’hémoglobine glyquée, un marqueur du suivi clinique, diminue de manière nette à la fin de l’adolescence. Il est donc indispensable de mettre en place des mesures pour contrer ces problèmes.
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