Après 12 mois de circulation virale, la Covid-19, liée au SARS-CoV-2, a infecté des millions de personnes dans le monde, faisant des centaines de milliers de morts, en particulier chez les personnes âgées, fragiles et celles atteintes de maladies chroniques(1). En l’absence de traitement curatif efficace et accessible à ce jour contre la Covid-19, recourir à des molécules déjà existantes pourrait aider à contrôler la pandémie. Le rôle bénéfique potentiel de la vitamine D est discuté dans de nombreuses publications(2-5). L’objectif de cet article de position était de préciser les données actuellement disponibles dans la littérature biomédicale sur ce sujet, et d’en tirer des messages clairs et pragmatiques vis-à-vis de l’intérêt d’assurer un statut satisfaisant en vitamine D dans la population générale dans le contexte de la Covid-19.
La vitamine D comme aide à la prévention de l’infection par le SARS-CoV-2 ? La carence en vitamine D, définie par une concentration circulante de 25-hydroxyvitamine D, ou 25(OH)D, inférieure à 12 ng/mL (ou 30 nmol/L), et l’insuffisance en vitamine D, définie par une concentration circulante de 25(OH)D entre 12 et 20 ng/mL (ou 50 nmol/L)(6) peuvent affecter le système immunitaire. En effet, la vitamine D stimule d’une part l’expression et la sécrétion des peptides antimicrobiens par les monocytes/macrophages, ce qui participe aux défenses des muqueuses, mais aussi la synthèse de cytokines anti-inflammatoires tout en inhibant la synthèse de cytokines pro-inflammatoires(7). Plusieurs études observationnelles ont rapporté une association entre les concentrations circulantes basses de 25(OH)D et le risque d’infections respiratoires aiguës, dont la grippe (8). De plus, des méta-analyses récentes d’essais randomisés contrôlés rapportent un effet protecteur de la supplémentation en vitamine D sur les infections des voies respiratoires en particulier chez les sujets carencés en vitamine D recevant une supplémentation quotidienne ou hebdomadaire (9,10). Concernant la Covid-19, les premiers rapports montrent que la concentration circulante de 25(OH)D est plus basse chez les adultes infectés que chez les autres.(11,12) La suite de l’article à lire sur le site de La Revue du praticien.
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