Afin de le savoir, une recherche systématique a été faite dans différentes bases de données pour retrouver parmi les 1 561 publications celles qui étaient pertinentes pour une analyse systématique avec méta-analyse. 161 ont été examinées en détail et 36 ont été incluses dans la méta-analyse. La prévalence globale des incidentalomes surrénaliens fonctionnels est de 27.5 % (23 – 32.5). Les incidentalomes avec sécrétion autonome avérée ou possible de cortisol, dont la prévalence est de 11.7 % (IC 95 % 8.6 – 15.7), sont les plus fréquents des incidentalomes fonctionnels suivis de l’hyperaldostéronisme primaire, trouvé chez 4.4 % des patients (3.1 – 6.2). Les analyses en sous-groupes ont montré que l’hyperaldostéronisme primaire était plus fréquent dans les populations asiatiques que dans les populations européennes ou américaines. En revanche, la sécrétion autonome de cortisol avait une prévalence inférieure dans les pays asiatiques. Une analyse en méta-régression a montré que la prévalence de la sécrétion autonome de cortisol était influencée par la proportion de femmes alors que la prévalence de l’hyperaldostéronisme primaire était associée de manière positive à la proportion de patients ayant une hypertension ainsi qu’à l’année de publication. Enfin, la prévalence des phéochromocytomes était de 3.8 % (2.8 – 5) et celle des corticosurrénalomes était de 3.1 % (2.3 – 4.3). La sécrétion autonome de cortisol découverte lors du bilan d’un incidentalome surrénalien est donc avec cette prévalence de 11 % l’anomalie hormonale trouvée la plus fréquemment.
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