Infections invasives à streptocoques A : stabilisation du nombre de cas chez les enfants
Au total, 91 cas ont été comptabilisés dans les services hospitaliers, donnant lieu à 9 décès, auxquels s’ajoutent 5 autres décès par IISGA survenus avant leur admission à l’hôpital. Ces infections ne sont pas liées à l’émergence d’une souche bactérienne nouvelle, assure SPF, mais « possiblement à l’augmentation de la fréquence du génotype emm1 déjà connu ». Elles pourraient, en revanche, être en rapport avec « un rebond post mesures barrières chez des enfants dont le système immunitaire n’a pas été au contact avec les souches de SGA qui circulent habituellement ». De plus, ces infections bactériennes pourraient aussi être fréquemment des surinfections d’infections respiratoires virales : on constate, en effet, l’implication d’une infection virale précédant l’IISGA dans plus de la moitié des cas. Chez les adultes, on observe une augmentation du nombre de cas, mais qui demande à être confirmée. Cette situation est aussi observée dans d’autres pays d’Europe, notamment au Royaume-Uni, avec là aussi, une prédominance du génotype emm1 et une forte proportion de co-infections avec un virus respiratoire. Par ailleurs, concernant les infections non invasives à SGA, angine et scarlatine, on constate une diminution du nombre de consultations et passages aux urgences au cours de la deuxième quinzaine de décembre, « en lien avec les vacances scolaires », mais « une nouvelle augmentation est déjà observée début janvier (période non couverte par ce bilan) et fait l’objet d’un suivi », prévient l’agence sanitaire.
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