LA HAS appelle à ne pas décaler les vaccinations du nourrisson, contrairement à celles des adultes et adolescents
L’Autorité de santé considère comme « primordial de maintenir l’ensemble des vaccinations obligatoires des nourrissons (à 2, 4, 5, 11, 12 et 16-18 mois) dans le contexte de l’épidémie de Covid-19 ». Ces vaccinations font partie du suivi indispensable des nourrissons et « tout retard les exposerait à de graves conséquences pour leur santé », estiment les experts. Ces vaccinations doivent être effectuées dans de bonnes conditions d’hygiène, et nécessitent donc des adaptations. Les mesures barrières doivent être observées et il faut adapter le déroulement des consultations sur les lieux de soins, « notamment en espaçant les rendez-vous pour éviter de surcharger les salles d’attente et en limitant l’accompagnement de l’enfant à un seul parent » précise la HAS. En revanche, concernant les autres vaccinations recommandées en population générale au-delà de l’âge de 2 ans, l’autorité sanitaire affirme qu’elles peuvent être décalées jusqu'à la levée des mesures de confinement. Ce, à l’exception des situations qui requièrent une prévention par la vaccination autour des cas ou en post-exposition à la rougeole,la méningite,la coqueluche,la varicelle,etc.
Report de la vaccination contre la grippe saisonnière à la Réunion Autre cas de report, celui de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnières à La Réunion, qui aurait du commencer mi-avril. La HAS conseille de la décaler fin mai. Et ce pour trois raisons : un début d’épidémie de grippe à la fin du mois de juillet ; une circulation active du virus SARS-CoV-2 dans le département ; et la nécessité de renforcer au maximum les mesures de confinement. La HAS insiste cependant sur le fait que cette campagne de vaccination doit être maintenue « compte tenu de l’impact sanitaire important de la grippe sur les populations à risque de complication, notamment les personnes âgées ». Cette vaccination est aussi un élément important pour diminuer le recours aux soins, en cas de co-circulation des deux virus. La HAS précise cependant que « cet avis est susceptible d’être revu en fonction de l’évolution de l’épidémie de Covid-19, de la disponibilité des professionnels de santé et des mesures de confinement qui pourraient être prolongées ou levées ».
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