Il s’agissait d’une étude de cohorte de population au Danemark où tous les patients adultes de plus de 18 ans ayant développé un diabète post-pancréatite ou un diabète de type 2 entre 1998 et 2018 ont été inclus grâce à l’utilisation de registres de santé nationaux, exhaustifs dans ce pays. Le diabète post-pancréatite a ensuite été séparé en diabète post-pancréatite aiguë ou diabète post-pancréatite chronique. Un total de 383 325 sujets ont développé un diabète de type 2, 3 418 un diabète post-pancréatite aiguë et 2 461 un diabète post-pancréatite chronique. En comparaison au diabète de type 2, le diabète sucré post-pancréatite chronique est associé à une augmentation du risque d’hypoglycémie sévère (hazard ratio = 5.27 ; IC 95 % = 4.62 – 6 ; p < 0.001) et à une augmentation du risque de mortalité globale (HR = 1.54 ; 1.45 – 1.64 ; p < 0.001). Des constations similaires sont faites chez les patients ayant un diabète post-pancréatite aiguë. Les rapports de taux d’incidence des hypoglycémies sévères sont augmentés aussi bien chez les patients ayant des diabètes post-pancréatite chronique (RDI = 7.38 ; 6.75 – 8.08 ; p < 0.001) que chez ceux avec diabète post-pancréatite aiguë (RDI – 3.76 ; 3.36 – 4.21 ; p < 0.001) en comparaison du diabète de type 2. Les données étaient les mêmes lorsque l’analyse était restreinte aux patients sous insuline et lorsque l’analyse incluait les patients ayant une pancréatite sans diabète comme groupe comparateur. En conclusion, le diabète post-pancréatite est associé à une augmentation du risque de complication lié au diabète en comparaison au diabète de type 2. Ceci justifie une prise en charge bien spécifique.
Médecins, serez-vous prêts à aller exercer jusqu'à 2 jours par mois dans un désert ?

Marie-Caroline Rettori
Non
C’est n’importe quoi irréalisable, que fait on de la continuité des soins et qui sera responsable ? Et notre vie a 100km de là on ... Lire plus
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