Vaccination anti-HPV chez les garçons : de nouveaux outils pour aider les médecins
Ainsi, une enquête de 2019 menée par l’Institut national du cancer (INCa) et la Haute Autorité de santé (HAS) montre que si 94% des omnipraticiens sont favorables à cette vaccination, 40% ne la recommandent pas systématiquement. Or leur rôle est essentiel car 60% des parents déclarent toujours suivre les recommandations de leur médecin. Et ils sont souvent en manque d’information. Ainsi, si 70% des parents connaissent l’action préventive du vaccin sur le cancer du col de l’utérus, seuls 10% d'entre eux connaissent son effet protecteur contre les verrues ano-génitales et les cancers ano-génitaux. Pour tenter d’améliorer cette situation et accompagner les médecins dans leur dialogue avec les familles, l’INCa met à leur disposition une rubrique dédiée sur son site. Celle-ci détaille 10 arguments clés sur la vaccination contre les infections liées aux HPV. Chaque année en France, les HPV sont responsables de 6.300 nouveaux cas de cancers dont plus de 25% surviennent chez les hommes (oropharynx, anus, de la cavité orale, larynx, pénis).
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