Selon une étude flash, réalisée chez des médecins généralistes, un accident hémorragique surviendrait chez 6,3% des patients traité par un nouvel anticoagulant oral (Naco). Cette étude éclair, nommée Epan (Enquête de prévalence des accidents hémorragiques liés aux Nacos) a été réalisée chez 575 médecins généralistes provenant de 12 régions françaises. Il s’agit d’une étude rétrospective, déclarative visant à estimer la prévalence des accidents hémorragiques survenant chez des patients traités par l’un des deux principaux Nacos (dabigatran et rivaroxaban). Il en ressort que sur les 2 365 patients traités par Naco en 2013, les praticiens ont eu connaissance de 149 accidents hémorragique au total (6,3%), ayant entrainé 7 décès (0,28%). "Ces chiffres sont nettement inférieurs à ceux des essais cliniques, qui sont des études des suivi (prospectives), commentent les auteurs de l’étude. Ils montrent néanmoins que les Nacos, alternative thérapeutique aux antivitamine K ont, comme eux, des effets secondaires graves". Ces chiffres sont à prendre avec des pincettes, comme le disent les auteurs eux-mêmes : "Ce type d’enquête est davantage un sondage qu’une étude épidémiologique". Ils donnent néanmoins une tendance de ce qui est constaté dans la "vraie vie".
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