C'est grâce à une ordonnance obtenue lors d'un de ses stages au CHU de Reims que l'ancien interne a pu se prescrire des opioïdes. Pour le trentenaire, le droit de prescrire lui était acquis depuis la validation de son externat, et ce malgré l'arrêt ultérieur de son cursus. "J'ai démissionné de mes fonctions d'interne après dix années d'études", a-t-il expliqué devant le tribunal, lors de son procès pour exercice illégal de la médecine. L'Ordre des médecins considère en effet que ce droit n'est accordé que "dans le cadre d'un internat" et qu'il "n'est possible d'en faire usage que sous la supervision d'un titulaire". L'ancien interne aurait tenté sans succès de se faire inscrire à l'Ordre, mais n'aurait jamais fourni de preuve concernant la soutenance de sa thèse. Le tribunal l'a toutefois relaxé, considérant que cet "exercice illégal de la médecine n'a pas été commis de façon habituelle, comme l'exigent les textes". [avec L'Union.fr]
La sélection de la rédaction
Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?