Les numéros d’urgence pourraient être difficilement joignables cet hiver, en cas de délestage. Dans une circulaire destinée aux préfets portant sur les "mesures de préparation et de gestion de crise en cas de survenue d'une mesure de délestage électrique programmé", le Gouvernement leur a fait savoir que dans les zones touchées par des coupures électriques, "les usagers ne pourront pas joindre les services de secours", soit les numéros d’appels d’urgence : 15, 17, 18, 115, 196.
Ces numéros correspondent au Samu, aux pompiers, au Samu social, à la police et aux sauveteurs en mer. "Dans ces situations, l’usage du 112 sera un palliatif, car il s’agit d’un numéro accessible quel que soit l’opérateur, donc avec des chances bien plus élevées que l’appel soit acheminé, dès lors que la zone d’émission serait couverte par au moins un opérateur", a aussi fait savoir l'exécutif. Comprendre : il n’y aura pas de garanties, pour les Français, que l’appel aboutisse selon la zone d’émission de l’appel.
En conséquence, les préfets ont été invités à "encourager la population à assurer une présence aux côtés d’une personne âgée ou vulnérable, et, en cas de nécessité, rallier ou aider à rallier des points desservis par la téléphonie" dans les zones non couvertes, concernées par les délestages. Un accueil physique pourra également être organisé, dans les commissariats ou dans les gendarmeries par exemple.
[avec TF1]
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