Le candidat écologiste à l’élection présidentielle se positionne en faveur de la coercition “pour en finir avec les déserts médicaux”. Il propose notamment d’imposer une année d’internat et les deux premières années d’exercice dans les zones sous-dotées. Après Valérie Pécresse, Jean-Luc Mélenchon et Anne Hidalgo, c'est au tour de Yannick Jadot de se prononcer en faveur d’une installation contrainte des jeunes médecins dans les déserts pour lutter contre les problèmes de démographie médicale. Invité de l’émission “Les Zinformés”, le candidat Europe écologie-Les Verts à l’élection présidentielle a expliqué qu’il souhaite que la dernière année d’internat soit effectuée dans une zone sous-dotée. En complément, il faudra que tous les médecins nouvellement diplômés exercent ou remplacent au moins deux ans dans une zone déficitaire. “Je suis pour un conventionnement sélectif : on arrête de laisser des médecins s’installer sur des zones surdotées”, a tweeté le politique à l’issue de l’émission. “Je sais le sacrifice que c’est, mais on les accompagnera au niveau familial et financier pour que cela se passe bien”, a-t-il encore promis, sans donner plus de détails.
“L’installation sous conventionnement d’un médecin en zone correctement pourvue sera conditionnée au départ d’un médecin libéral”, propose-t-il dans son programme. Yannick Jadot souhaite enfin, pour “en finir avec les déserts médicaux”, favoriser le salariat des médecins dans les maisons de santé ainsi que doubler les capacités d’accueil des universités de médecine et “supprimer réellement le numerus clausus”.
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François Pl
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