Très proche du Pr Didier Raoult, Philippe Douste-Blazy, médecin et ancien ministre de la santé entre 2004 et 2005, fait aussi partie du conseil d’administration de l’institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille.
"On peut comparer d'une ville à l'autre le taux de personnes décédées par rapport aux personnes hospitalisées et on a vu qu'on hospitalise de la même manière au Havre, à Bordeaux, ou Toulouse ou Marseille. Ce taux il est de 3,1% à Marseille avec le protocole du professeur Raoult contre 17,6% dans le reste de la France. Il n'y a pas que l'hydroxychloroquine, il y a aussi le fait de prendre les malades très tôt et de les soigner très tôt. Aujourd'hui peut-être que pour de nombreux médecins il y a une mauvaise compréhension de ne pas pouvoir prescrire le médicament qu'ils souhaitent au début de la maladie", a-t-il défendu sur France Bleu.
Philippe Douste-Blazy, qui a vivement critiqué l'étude de The Lancet, a été épinglé par Le Monde pour ses "raccourcis et approximations". De son côté, le Pr Didier Raoult n’en démord pas : après avoir jugé l’étude du Lancet "foireuse", il a fait savoir qu’il continuerait à traiter ses patients comme il l’entend. "Nous continuerons à traiter nos patients avec les traitements que nous estimons les plus adaptés en l'état actuel de la science et des connaissances", a précisé l'Institut hospitalo-universitaire marseillais.
[Avec francebleu.fr et lemonde.fr]
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