C'est par un courrier à la famille que le Dr Vincent Sanchez, en charge de Vincent Lambert au CHU de Reims, a annoncé aux familles que l'arrêt des traitements de maintien en vie de son patient était relancé ce mardi 2 juillet. La décision de la Cour de cassation rendu publique vendredi a normalement levé le dernier obstacle juridique à la mise en œuvre de la procédure. Le chef du service de soins palliatifs du CHU de Reims a conclu en avril 2018, après concertation collégiale, à l'arrêt des traitements et annoncé mardi à chaque membre de la famille, par courriel, qu'il relançait le protocole. Il refuse de s'exprimer depuis le début de l'affaire mais ses collègues le disent déterminés à appliquer cette troisième décision d'arrêt des traitements, malgré les pressions intenses qu'il subit. La décision a été prise en accord avec l'épouse de Vincent Lambert et six de ses frères et sœurs, qui ont toujours indiqué que l'ancien infirmier psychiatrique était clairement opposé à tout acharnement thérapeutique. Farouchement opposés à toute procédure de fin de vie, les parents de Vincent Lambert ont porté plainte pour "non-assistance à personne en péril" contre le praticien, et s'apprêteraient à le faire pour "meurtre avec préméditation". La mère, Viviane Lambert, s'est exprimée lundi 1er juillet devant le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU pour adresser "un appel au secours", alors que toutes les voies de recours juridiques ont semble-t-il été épuisées. [AFP]
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