En mai dernier, Yohann, 19 ans, décédait d'un arrêt cardiaque quelques minutes après avoir pris du gaz hilarant. Il avait l'habitude d'inhaler du protoxyde d'azote lors des soirées avec ses amis. Aujourd'hui, ses parents veulent alerter sur les dangers de ce gaz, détourné pour ses propriétés euphorisantes.
L'utilisation de ce produit en dehors d’un cadre strictement médical peut provoquer de nombreux risques d’effets secondaires respiratoires, neurologiques et cardiaques, potentiellement mortels, souligne aussi le Dr Mourad Benyamina, anesthésiste-réanimateur à l’hôpital Saint-Louis (AP-HP). En une seule soirée, les effets peuvent être désastreux.
Médecin, étudiant en médecine : ferez-vous grève contre la proposition de loi Garot?

Langard Francois
Oui
Il y a eu des publications sur EGORA de l'effet "domino" :dans un cabinet de groupe le dernier médecin a rester fini par partir n... Lire plus
Même s’il est considéré comme une drogue, le protoxyde d’azote est facile d’accès. Présent dans les siphons à chantilly ou dans certains aérosols, ce gaz est en vente libre dans les supermarchés et sur le net, à moindre coût. Il serait devenu le troisième produit psychoactif le plus consommé chez les étudiants, d’après une étude rendue par la mutuelle étudiante Smerep, en juin 2018. [Avec Francetvinfo.fr]
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