Dans le cadre des expérimentations tarifaires ou organisationnelles rendues possibles par l'article 51 de la loi de financement de la sécurité sociale 2018, le gouvernement et la CNAM veulent expérimenter la pose de la prothèse de hanche, à l'épisode de soins. Le ministère vient de lancer un appel aux structures volontaires.
C'est par le lancement d'un "appel à manifestation d'intérêt", que le ministère de la santé entame l'expérimentation de la pause de la prothèse de hanche à l'épisode de soins comprenant l'intervention, le suivi et la seconde intervention éventuelle. Ces volontaires - structures privées ou publique, groupement de chirurgiens orthopédistes de ville en lien avec les établissements - seront sollicités pour co-écrire un cahier des charges de l'expérimentation. "Nous souhaitons travailler le modèle économique dans un cadre d'échange avec les établissements et les professionnels. Nous voulons une réponse coordonnée de tous les acteurs", a expliqué Nicolas Revel, lors d'une rencontre avec les journalistes de l'Association des journalistes de l'information sociale (AJIS). "Avec eux, nous allons poser des options, nous en sommes au tout début de la démarche". Le directeur a par ailleurs réfuté les conclusions de la SOFCOT et du BLOC sur les effets délétères des expérimentations qui ont été menées en Suède ou aux Etats Unis, informant qu'il n'avait pas du tout les mêmes retours d'expérience que ce que l'étude économique des chirurgiens dénonçait. Une vingtaine d'établissements privés non lucratifs, membres de la FEHAP, se sont déjà portés volontaires. Mis à jour le 29 mai à 10 h 30.
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