Recue ce matin par les ministres de la Santé et de l'Enseignement supérieur à la suite de l'annulation de deux épreuves des ECNi, une délégation de l'Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) a obtenu l'assurance de la solidarité des ministres. Et l'engagement que le rapport attendu de l'enquête confiée à l'IGAS/IGAENR donnerait lieu à des propositions d'amendements des procédures et fonctionnement du conseil scientifique.
L'Anemf voulait des sanctions et un changement de têtes au sein du conseil scientifique. La colère de l'association et de nombreuses autres structures étudiantes et de jeunes médecins aura été entendue. Les ministres de la Santé et de l'Enseignement supérieur ont fait un certain nombre de promesses à la délégation reçue ce matin au ministère. Ainsi, une enquête conjointe IGAS/IGAENR devra identifier, avant le 15 septembre, les causes de ces problèmes à répétition et les moyens d'éviter qu'il ne se reproduisent, explique le communiqué conjoint des deux ministres. Ensuite, le rapport des inspections "donnera lieu à des propositions d'amendement des procédures de fonctionnement du conseil scientifique" procédure vivement réclamée par l'Anemf. En outre, il a été convenu;
- De la nécessité de mettre en ligne les annales afin que tous les candidats y aient un égal accès ;
- De l’intérêt de faire évoluer l’organisation de l’épreuve pour considérer chaque dossier progressif comme une épreuve séparée et permettre en cas de difficulté de ne recomposer qu’un dossier et non un groupe de six dossiers ;
Soucieuses du bien- être des étudiants en médecine, les deux ministres ont relevé que "le fait qu’une seule épreuve détermine leur projet professionnel, alors qu’elle n’évalue par définition qu’une petite partie de leurs compétences, constitue une source de stress supplémentaire pour les futurs médecins". En conséquence, une réflexion de fond, confiée à une personnalité, sera menée avec l’ensemble des parties prenantes, "notamment les enseignants et les étudiants, pour améliorer les conditions dans lesquelles les compétences cliniques sont acquises au cours du second cycle. La manière dont elles participent à la construction du projet professionnel devra notamment être évaluée et prise en compte dans l’accès aux spécialités", concluent les ministres.
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