Covid : une étude radiologique confirme la moindre dangerosité d’Omicron
Cette étude, publiée en mars 2023 dans la revue Radiology, a été effectuée sur une cohorte multicentrique en vie réelle de 3 876 patients, dans le cadre de la thèse du Dr Lounès Bensid, interne au CHU de Clermont-Ferrand. Pour la première fois, elle a intégré sur une vaste cohorte, à la fois les variants, l’impact scanographique, la sévérité de la maladie, et la vaccination.
Les malades présentant une infection confirmée au Sars-CoV-2 avaient été adressés à l’un des 93 services d’urgences participants, entre juillet 2021 et mars 2022. Les patients (1 695 femmes et 2181 hommes) avaient un âge médian de 68 ans (de 19 à 102 ans).
Les résultats montrent qu’une infection par Omicron réduit le risque de forme typique visible au scanner d’environ 2 fois par rapport à Delta. La vaccination à 2 doses divise, elle, par 3 ce risque (par 5 avec 3 doses), et par 2 celui de faire une forme grave, définie par extension des lésions à plus de 50 % des « surfaces » pulmonaires. Les auteurs notent, en outre que les patients vaccinés avec un vaccin à ARNm font moins de formes typiques et moins de formes graves que ceux vaccinés avec le vaccin à virus atténué.
Enfin, concernant les facteurs de risque de forme grave, l’étude objective que l’obésité augmente ce risque par un facteur 1,5, ainsi que le fait d’être un homme (1,4), et l’âge. Cependant, l’étude n’a pas mis en évidence d’impact du diabète.
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