Au 29 avril, "il n’y a pas de signal détecté en France" affirme la DGS. Deux cas d’hépatite aiguë, dont l’origine est encore indéterminée, survenant chez des enfants de moins de 10 ans, ont été signalés par le CHU de Lyon. Les explorations complémentaires ne sont pas toutes finalisées pour les deux patients. "Il n’est pas possible, à l’heure actuelle, de savoir s’ils sont liés au signal observé au Royaume-Uni" précise Santé publique France. En outre, globalement, "aucun excès de passages aux urgences ni de séjours hospitaliers n’a été identifié sur le territoire national depuis le 1er janvier 2022 par rapport aux années précédentes (2018-2021)", affirme l’agence sanitaire française. Et il n’a pas été enregistré de demande d’inscription pédiatrique en urgence sur la liste nationale d’attente pour greffe hépatique. Pour structurer le circuit de signalement et d’investigation, Santé publique France a proposé une définition de cas possible, plus spécifique que celle du Royaume-Uni, ainsi qu’une conduite à tenir. Les cas possibles concernent ainsi les enfants âgés de moins de 18 ans, ayant présenté depuis le 1er janvier 2022, une hépatite aiguë sévère (ASAT et/ou ALAT > 500 UI/L ; TP < 50%), avec un bilan étiologique de 1ère intention négatif (toxicologique ; pas d’hépatopathie chronique connue, ni cause métabolique ; VHA, VHB, VHC, VHE, HSV, HHV6/8, EBV, CMV, VZV, parvovirus, echovirus, cocksakie, SARS-CoV2, virus grippal), ou un adénovirus positif.
Dans le monde au 28 avril, 166 cas d’hépatite aiguë d’étiologie inconnue chez des enfants âgés de 1 mois à 16 ans ont été signalés dans 12 pays européens (55 cas) et au Royaume-Uni (111 cas). Leur origine - infectieuse, toxicologique ou environnementale - est encore en cours d’investigation.
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