117 sujets en surpoids ont été randomisés en deux groupes. 55 consommaient de la viande frite 4 fois par semaine et 58 n’en prenaient pas alors que tout le reste de la composition alimentaire et des nutriments restaient constants dans les deux groupes et cela pendant 4 semaines. Le microbiote intestinal était analysé par séquençage d’ARNr 16S. Les participants qui consommaient de la viande frite avaient des valeurs d’index insulinogéniques au cours de l’HGPO inférieures à celles des sujets témoins mais avaient des valeurs supérieures d’index d’insulinorésistance musculaire, des aires sous la courbe de l’insuline, des liposaccharides, du TNFa, de l’IL-10 et de l’IL-1β (p < 0.05). Les consommateurs de viande frite abaissaient la richesse de leur microbiote et diminuaient l’importance de Lachnospiraceae et Flavonifractor alors qu’ils augmentaient celle de Dialister, Dorea et Veillonella (p < 0.05), provoquant un changement significatif du profil des co-métabolites fécaux avec une réduction de l’acide 3-indolpropionique, de l’acide valérique et de l’acide butyrique et une concentration supérieure de carnitine et d’acide méthylglutarique (p < 0.05). Les variations de ces co-métabolites étaient significativement associées aux variations de l’index insulinogénique et de l’index d’insulinorésistance musculaire ainsi que du LPS, du FGF21, du TNFa, de l’IL-1β et de l’IL-10 (p < 0.05). La consommation de viande frite altère l’homéostasie glucidique et augmente la production d’endotoxines intestinales et les niveaux d’inflammation systémique en influençant le microbiote intestinal et les co-métabolites microbiens de l’hôte.
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus