Testé sur une série d'animaux, ce dispositif pourrait être utile, en particulier, chez les patients après une chirurgie cardiaque. Son principal intérêt est de limiter les risques d’infection (liés aux sondes percutanées et au matériel externalisé), et ceux liés au retrait du dispositif (lésion cardiaque). L'appareil est alimenté par transfert d'énergie sans fil, sans batterie. Les matériaux qui le composent sont dissous dans le corps et éliminés complètement par des processus biologiques naturels après une période de temps programmable. La flexibilité de ces matériaux permet également au dispositif de se conformer à la surface incurvée du cœur et de s'adapter à ses mouvements. Les tests ont montré la capacité de ce pacemaker à stimuler avec succès des cœurs de taille variée, de souris, de rat, de lapin et de chien, ainsi que des tissus cardiaques humains, et à se dégrader complètement dans les trois mois suivant l'implantation chez le rat. « Cette approche surmonte les principaux inconvénients des dispositifs de stimulation temporaires traditionnels et peut servir de base à la prochaine génération de technologie de stimulation temporaire postopératoire », concluent les auteurs.
Médecin, étudiant en médecine : ferez-vous grève contre la proposition de loi Garot?

Pierre Caro
Non
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