L’étude a porté sur 167 femmes ayant survécu à un cancer dans l’enfance, d’âge médian 34 ans (19 – 57 ans) diagnostiquées avec un cancer dans l’enfance à un âge médian de 8.4 ans (0.1 – 17.9) et sur 164 témoins appariés pour l’âge, le sexe, l’origine ethnique, la résidence et le tabagisme. Tous les sujets ont eu une glycémie à jeun, une insulinémie, une hémoglobine glyquée et un profil lipidique ainsi qu’une mesure de la masse grasse et des questionnaires pour les traitements. L’IOP était présente chez 13 % des femmes (22/167) ayant eu un cancer dans l’enfance (en dehors des causes hypothalamo-hypophysaires) et chez aucune des femmes témoins. Un syndrome métabolique était présent chez 14 % (24/167) des femmes ayant eu un cancer dans l’enfance (p = 0.001), chez 23 % (5/22) de celles qui avaient eu une IOP (p < 0.001) en comparaison avec 4 % (6/164) des témoins. L’odds ratio pour le syndrome métabolique chez les patientes ayant eu un cancer dans l’enfance en comparaison des témoins était de 4.4 (IC 95 % = 1.8 – 11.1) (p = 0.002) et il était de 7.7 (2.1 – 28.1) (p = 0.002) chez les femmes qui avaient eu un cancer dans l’enfance et qui présentaient une IOP. En conclusion, la prévalence du syndrome métabolique est supérieure chez les femmes traitées pour cancer dans l’enfance en comparaison des témoins et la présence d’une IOP augmente encore le risque de développer un syndrome métabolique.
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