Elles apparaissent dépendantes des situations individuelles ; que ce soit par rapport au revenu (49%), au lieu de résidence (45%), au niveau d’information (42 %), ou au fait d’être seul ou isolé (39 %). Ces facteurs jouent un rôle important dans le dépistage : difficulté à obtenir un rendez-vous, éloignement géographique des centres de dépistage, manque de moyens financiers. Ils ont aussi des conséquences majeures sur le vécu de la maladie et même sur l’après cancer. Les répondants ont souligné le manque d’informations (52%) que ce soit concernant le dépistage, la prévention ou la prise en charge des cancers. Les médecins (généralistes ou spécialistes) restent la principale source d’information (47%) de la population. Il existe aussi une désinformation concernant l’accès aux traitements. Ainsi, un tiers des personnes interrogées pensent que les traitements liés au cancer ne sont pas intégralement pris en charge par l’Assurance maladie, que ce soit pour les traitements innovants (76%), mais même pour les traitements « classiques » comme la chimiothérapie (un tiers). Ils sont globalement pessimistes pour l’avenir : 43 % estimant que le système de santé ne garantira pas, dans les années à venir, un accès équitable aux traitements innovants. Cette proportion étant accrue parmi les personnes résidant dans les communes rurales (50 %) et chez les employés et les ouvriers (48 %). *Enquête annuelle portant sur un échantillon de plus de 1000 sujets
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