Douleur chez l’enfant : association paracétamol-ibuprofène, et non leur alternance, en 2ème intention
La Haute autorité de santé (HAS) a publié en ligne le 29 février une fiche mémo sur les alternatives à la codéine dans la prise en charge médicamenteuse de la douleur chez l‘enfant. Le paracétamol ou l’ibuprofène sont recommandés en première intention, en fonction de l’intensité de la douleur. En cas d’insuffisance, leur association est recommandée, et non leur alternance. Des décès et évènements indésirables graves rapportés après administration de codéine, principalement en post-amygdalectomie, ont conduit l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) à recommander en avril 2013 de n’utiliser la codéine chez l’enfant de plus de 12 ans qu’après échec du paracétamol et/ou d’un Ains ; et ne plus utiliser ce produit chez les enfants de moins de 12 ans, après amygdalectomie ou adénoïdectomie, ou chez la femme qui allaite. Le but de cette fiche mémo est de présenter, sous formes de tableaux, les alternatives médicamenteuses à l’utilisation de la codéine dans la prise en charge de la douleur aiguë et prolongée chez l’enfant, dans les situations cliniques problématiques les plus fréquentes. Le paracétamol ou l’ibuprofène sont recommandés en première intention, en fonction de l’intensité de la douleur. En cas d’insuffisance, leur association est recommandée, et non leur alternance, comme le suggère l’analyse des études récentes effectuées dans les différentes situations cliniques (douleur post-opératoires, traumatologiques, brulures, otites…) Viennent ensuite le tramadol, puis la morphine orale.
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