Plus contagieux, en passe de devenir dominant, le variant Omicron résiste aux anticorps monoclonaux, selon une étude l’Institut Pasteur mais il est neutralisé à hauteur de 75% par la dose de rappel d’un vaccin à ARN messager
Ce constat résulte d'une étude publiée par des chercheurs de l’Institut Pasteur et du Vaccine Research Institute, en collaboration avec la KU Leuven (Belgique), le CHR d’Orléans, l’Hôpital Européen Georges Pompidou (AP-HP), l’Inserm et le CNRS. Ils ont étudié la sensibilité du variant Omicron aux anticorps monoclonaux utilisés en clinique pour prévenir les formes graves du Covid-19 chez les personnes à risque, ainsi qu’aux anticorps présents dans le sang de personnes vaccinées ou ayant déjà été infectées par le SARS-CoV-2.
L’étude confirme la baisse de la résistance des anticorps monoclonaux, même chez les personnes doublement vaccinées. "Cinq mois après vaccination, les anticorps présents dans le sang ne sont plus capables de neutraliser Omicron. Cette perte d’efficacité est également observée chez les personnes infectées par le Sars-CoV-2 dans les 12 mois précédents", indique-t-elle.
En revanche, l’étude montre que "les sérums d’individus ayant reçu une 3e dose de rappel Pfizer, analysés un mois après injection, restent efficaces contre Omicron", même s’il faut "5 à 31 fois plus d’anticorps pour neutraliser Omicron, en comparaison avec Delta".
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