Ancien président de Aides et du Collectif interassociatif sur la santé (CISS), Christian Saout fait son entrée au collège de la Haute autorité de santé. Autant la CSMF que le SML protestent contre l'absence de médecins libéraux dans le collège.
Le ministère "persiste et signe", s'énerve la Confédération des syndicats médicaux français, furieux de constater l'absence de médecins libéraux au collège de la HAS. "Alors qu’elle n’avait désigné ni médecin libéral, ni représentant des patients afin de parachuter des fonctionnaires du ministère de la Santé à la Haute Autorité de Santé, la ministre est finalement revenue à la raison en nommant l’ancien président du CISS", nuance la Syndicat des médecins libéraux (SML). Le syndicat constate que Marisol Touraine a ainsi voulu témoigner qu'elle "était à l'écoute de la démocratie sanitaire qu'elle a tant défendu". Mais sans médecins libéraux. Marisol Touraine avait présélectionné trois candidats : Gérard de Pouvourville, économiste, Anne-Marie Armanteras de Saxcé et le Pr Christian Thuilliez, tous deux membres du ministère de la Santé. Christian Saout (qui a démissionné du CISS fin mars), doit son entrée au désistement de Gérard de Pouvourville et aux protestations du Collectif interassociatif sur la santé, contestant l'absence de représentants des patients au collège de la HAS. Ce qui est formellement en contradiction avec la loi de santé, qui prévoit la représentation des usagers au sein des instances de gouvernance des agences sanitaires. La loi de Santé a par ailleurs créé l'Association nationale agréée du système de santé, qui chapeautera le CISS et est en cours d'installation. [Avec leciss.org]
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