Généraliste agressée à Marseille : la suspecte placée en garde à vue
L'une des deux femmes suspectées d'avoir agressé une généraliste à Marseille mi-août a été retrouvée par la police et placée en garde à vue, lundi 26 août. Elle doit être prochainement présentée à la justice, assure la préfecture de police des Bouches-du-Rhône.
La jeune femme soupçonnée d'avoir agressé une généraliste à Marseille, il y a deux semaines, a été retrouvée et placée en garde à vue. C'est ce qu'a indiqué, lundi 26 août en fin de journée, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône dans un post publié sur le réseau social X. La mise en cause "sera présentée à la justice dans les prochaines heures".
Le 12 août, une médecin généraliste, installée dans le XVe arrondissement de Marseille, a été agressée par deux femmes, dont une adolescente, pour avoir refusé de rédiger une ordonnance pour une tierce personne non présente au cabinet. Violemment frappée, elle a reçu quatre jours d'ITT et a porté plainte. La praticienne a depuis suspendu son activité pour une durée indéterminée ; elle envisage de quitter les quartiers Nord de Marseille.
Forme-t-on trop de médecins ?
Fabien Bray
Oui
Je vais me faire l'avocat du diable. On en a formés trop peu, trop longtemps. On le paye tous : Les patients galèrent à se soigne... Lire plus
Parmi les deux femmes présumées être à l'origine de cette attaque, la plus jeune avait déjà été retrouvée à son domicile par la police, rapporte France 3 Provences-Alpes. La plus âgée était, elle, introuvable. Son placement en garde à vue est un "grand soulagement", réagit le Dr Saïd Ouichou, collaborateur de la victime. Lui-même agressé à plusieurs reprises par des patients, il "espère que la justice sera à la hauteur de cette agression", glisse-t-il à nos confrères.
Quelques jours après l'agression de sa collaboratrice, le praticien avait déjà dénoncé dans un post Facebook l'"impunité totale" dont bénéficient les agresseurs. "Aucune mesure ne les dissuade de passer à l'acte", estimait le Dr Ouichou : "Il est urgent de prendre des décisions pour protéger les soignants qui exercent leur métier courageusement dans cet environnement d’insécurité."
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