Désengagement des médecins des CPTS : une URPS tire la sonnette d'alarme
L’Union régionale des professionnels de santé (URPS) médecins libéraux du Centre-Val de Loire alerte, ce vendredi 17 février dans un communiqué, le ministère de la Santé, la Direction générale de l'offre de soins (DGOS) et la Caisse nationale de l'Assurance maladie (Cnam) sur le devenir des communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS). C’est en 2017 que la première CPTS a vu le jour dans la région. L'URPS rappelle l'intérêt de ces communautés et leurs avantages : elles sont "un atout pour améliorer l’accès à des soins de qualité et répondre ensemble à des besoins de santé reflétant la réalité du terrain".
Mais aujourd’hui, de plus en plus de médecins appellent à désadhérer ces CPTS, dont l’association Médecins pour demain. Le mouvement s’explique par "l’accentuation progressive des contraintes imposées par les différents textes conventionnels : convention médicale, accord conventionnel interprofessionnel (ACI) CPTS et ACI MSP", indique l’URPS-ML, qui s'associe aux membres des CPTS de sa région pour tirer la sonnette d'alarme.
Il faut donc agir selon l’URPS. Si rien n’est fait, "nous risquons demain de voir se déconstruire ce qui a mobilisé tant d’énergie à se construire". Elle demande au ministère de la santé, à la DGOS et à la Cnam de choisir : Soit ce système "devient un outil imposant des contraintes croissantes aux professionnels de santé et plus encore aux médecins généralistes" ; "soit, nous choisissons d’assurer [le] déploiement [de ces CPTS] dans les meilleures conditions et avec la représentativité de professionnels la plus large", indique-t-elle.
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