Mobilisés depuis le mois de mai, les personnels du collectif Inter-Hôpitaux d'Annecy ont publié mardi 21 janvier une vidéo dans laquelle ils réclament plus de moyens pour sauver l'hôpital public. Dans une vidéo d'une minute, les soignants du collectif Inter-Hôpitaux d'Annecy s'affichent poitrines dénudées et torses nus sur lesquels un électrocardiogramme est dessiné. Le bruit est angoissant puis finit par s'éteindre, comme l'électrocardiogramme. Par cette initiative, les soignants espèrent être vus, "à défaut d'être entendus", pour montrer le malaise de l'hôpital. Dans un communiqué publié mardi 21 janvier, le collectif déplore le fait que les "alertes aux autorités, les rencontres avec la ministre, les manifestations, les chansons et les démissions" n'aient pas permis de faire bouger les choses. Ces derniers temps, de plus en plus de centres hospitaliers, comme l'hôpital de la Falaise, témoignent sur les réseaux sociaux de leurs conditions de travail. Un moyen de toucher directement les Français, à défaut d'être écoutés par les pouvoirs publics.
Augmentation des salaires Comme leurs confrères, les personnels de santé du collectif Inter-Hôpitaux d'Annecy demandent "l'arrêt de la fermeture de lits d'hospitalisation" et l'ouverture d'autres lits dans les services où il existe des besoins. Avec, bien sûr, l'embauche des "personnels nécessaires". Ils réclament aussi plus de moyens financiers, notamment une augmentation du budget hospitalier de 4% (Ondam) à hauteur de l'augmentation annuelle des dépenses de santé. Mais aussi une augmentation "significative" des salaires. Ils souhaitent par ailleurs que les usagers et les soignants soient intégrés aux décisions et aux projets de soins. Le collectif Inter-Hôpitaux d'Annecy se mobilisera de nouveau le 14 février, à l'occasion d'une journée d'action nationale. [avec france3-regions]
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus