Les hôpitaux incités à acheter des masques et gants français et européens

31/12/2021 Par Aveline Marques

Alors qu'une grande majorité de masques et de gants sont importés (notamment de Chine), une circulaire envoyée aux ARS impose aux établissements publics de santé des critères de qualité dans ses commandes.   Désormais, le prix bas ne devra plus être le seul critère d'achat. Pour les gants sanitaires, les masques chirurgicaux et les FFP2, il faudra prendre d'autres critères en compte, stipule la circulaire "relative à la sécurisation du processus d'achat de fournitures et équipements critiques" datée du 15 décembre et rendue publique jeudi. Les établissements de santé acheteurs, ainsi que opérateurs publics d'achat mutualisés intervenant au profit ou pour le compte des établissements sanitaires, devront être plus exigeants sur le respect des normes européennes, le contrôle qualité des masques, les niveaux minimums de stocks disponibles, le bilan carbone des masques, l'utilisation de l'eau et les délais de livraison.

Le but de cette circulaire est de diminuer la part d'importations dans les commandes et de favoriser l'approvisionnement local (français ou européen). "Entre l'été 2020 et l'été 2021, 97% des appels d'offre ont été affectés à des masques d'importation, commandés principalement par des collectivités", déplore Christian Curiel, président du syndicat français des fabricants de masques F2M et directeur général de la société Prism, basée à Frontignan (Hérault). Pourtant, la France est désormais autonome dans sa production de masques : les industriels français ont la capacité de produire 100 millions d'unités par semaine, dont 20 à 25% de masques FFP2. Les masques fabriqués en France restent toutefois "deux à trois fois plus chers" que les importés, reconnait Christian Curiel : entre 4 et 10 centimes l'unité, contre 2 à 4 centimes pour les masques chinois. [avec AFP]

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