Pour l’Anses, si « les données disponibles ne mettent pas en évidence de situations d’exposition préoccupantes », il est cependant « impossible d’évaluer le risque […] en raison du manque d’information sur le graphène utilisé par les fabricants et sur la toxicité de cette substance, en particulier à long terme ». En outre, on ne peut évaluer les bienfaits apportés par cette substance. Et l’Anses souligne un manque de données de la part des industriels sur la toxicité de ce produit, en particulier à long terme.
L’Agence sanitaire recommande donc aux autorités publiques de privilégier la mise sur le marché ou la mise à disposition de masques sans graphène.
Le Canada avait finalement réautorisé ces masques en juillet, estimant qu'ils ne présentaient pas de risque avéré.
Par ailleurs, dans un avis distinct, l'Anses s'est penchée sur les masques chirurgicaux utilisés par le grand public. Le but était d'évaluer les éventuels risques liés à la présence de substances chimiques et leur inhalation ou contact avec la peau. Cette expertise a donné des « résultats rassurants » si les masques sont utilisés conformément aux instructions (changés toutes les quatre heures, portés dans le bon sens, etc.). « Les expositions aux substances chimiques retrouvées dans les masques ne dépassent pas les seuils sanitaires, aussi bien pour les adultes que pour les enfants », selon l'Anses. Cela « garantit l'absence de risque pour la santé des populations, que ces substances soient inhalées ou en contact avec la peau », lorsque les masques sont correctement portés, explique dans le communiqué Céline Dubois, coordinatrice de cette expertise à l'Anses. Cette expertise a été menée sur plusieurs dizaines de références de masques chirurgicaux destinés au grand public, prélevées par la DGCCRF (répression des fraudes) en 2020 puis 2021.
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