Padhue : l'Académie de médecine reconnaît "l'importance de leur contribution" mais tient à un "examen sélectif"
Alors que près de 300 médecins étrangers ont entamé une grève de la faim, l'Académie de médecine réaffirme sa position. Dans un communiqué diffusé le 7 mars, elle souligne que le recrutement de ces praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue) est "nécessaire" mais doit rester conditionné à une évaluation "rigoureuse".
Alors que les Padhue se mobilisent à nouveau pour dénoncer la précarité de leur statut et les "iniquités" du concours visant à les régulariser, l'Académie de médecine a tenu à souligner, dans un communiqué, "l'importance de leur contribution pour garantir l'accès aux soins sur tout le territoire". Leur recrutement "est nécessaire face aux tensions hospitalières", rappelle-t-elle.
Pour autant, l'Académie réaffirme "la nécessité d'une évaluation rigoureuse de leurs compétences", par le biais des épreuves de vérification des connaissances (EVC) - un examen national qui doit rester "sélectif". "Le niveau d’exigence des épreuves théoriques de cet examen peut varier selon les spécialités", approuve ainsi l'Académie, alors que les Padhue dénoncent de leur côté des notes seuils à géométrie variable.
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Francois Laissy
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Cet examen "doit être enrichi par l’expérience acquise par le candidat dans les établissements ayant une mission de service public", concède la société savante, qui appelle par ailleurs à une "réduction urgente des lourdeurs administratives qui compliquent la régularisation de ces professionnels".
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