Formation des étudiants aux "premiers secours en santé mentale", prévention du suicide ou encore développement de la pédopsychiatrie figuraient au menu de la feuille de route présentée cet été par la ministre pour améliorer les conditions de vie, l'accompagnement, et l'accès aux soins des personnes souffrant de troubles psychiques. Pour une "psychiatrie plus humaniste" : manifestation à Paris
La ministre entend "répondre au constat partagé avec les professionnels de la psychiatrie des difficultés actuelles de leur exercice dans notre pays". Elle a ainsi annoncé "le renforcement de la filière de pédopsychiatrie par la création de 10 nouveaux postes de chefs de cliniques" pour cette discipline en 2019, l'augmentation du nombre de "lits et de places dédiés (...) en priorité dans les départements où elles s'avèrent faibles ou inexistantes", et la nomination de 6 praticiens hospitalo-universitaires titulaires en pédopsychiatrie, "portant le nombre d'universitaires de 36 en 2016 à 47 en 2019". Agnès Buzyn a en outre promis de nommer un "délégué ministériel à la psychiatrie et la santé mentale" et de lancer une "mission sur l'évolution des centres médicopsychologiques (CMP)" pour favoriser la coopération entre l'hôpital et les professionnels de santé de proximité comme les médecins généralistes. La création dès la rentrée 2019 d'une formation en trois ans d'infirmiers de pratiques avancées en psychiatrie a par ailleurs été confirmée jeudi par la ministre. [Avec AFP]
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