Il avait proféré des "menaces de mort" contre le directeur de l’ARS : le médecin antivax Denis Agret condamné à de la prison avec sursis
Sanctionné d'une interdiction d'exercice de 3 ans par l’Ordre des médecins en avril dernier, le Dr Denis Agret vient d’être condamné à six mois de prison avec sursis pour "menaces de mort sur des chargés d'une mission de service public" par le tribunal correctionnel de Montpellier. L’information a été dévoilée ce lundi 10 octobre par nos confrères de Midi Libre. En septembre, Denis Agret, figure du mouvement antivax, a été condamné par le tribunal correctionnel de Montpellier à six mois de prison avec sursis et trois ans d'interdiction d'exercice professionnel pour "menaces de mort sur des chargés d'une mission de service public". Cette condamnation fait suite aux plaintes déposées par des responsables de l’ARS d’Occitanie pour des propos tenus un an plus tôt, le 20 septembre 2021. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le médecin, qui avait refusé de se soumettre à son obligation vaccinale contre le Covid et n’exerçait donc plus, avait proféré des "propos d'une grande violence et menaçants" à l'encontre du directeur de l'ARS, dénonçait l’agence dans un communiqué. Il avait déclaré : "Ne vous inquiétez pas, vous n’êtes pas plus fort que n’importe qui. On sait où vous êtes. Eh bien vous risquez votre vie. Ce n’est pas pour vous faire peur, c’est juste pour vous informer."
Selon Midi Libre, Denis Agret a aussi été reconnu coupable "d'usage de données permettant d'identifier un tiers en vue de troubler sa tranquillité", mais a cependant été relaxé de deux autres chefs d’accusation : "détournement de la finalité d'un traitement de données et divulgation de données personnelles". En février 2022, il avait déjà été relaxé dans le cadre d’une affaire de diffusion d’un cliché sur internet sur lequel apparaissaient des écoliers, à qui il avait demandé d’enlever leur masque. Fin avril, l’urgentiste de formation avait déjà été sanctionné de trois ans d’interdiction d’exercice par la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins d’Occitanie. Le Cnom – qui a porté plainte contre lui devant la chambre de première instance – lui reprochait entre autres ses "manquements à la déontologie médicale", son "prosélytisme antimasques", et ses positions "radicalement contraires aux préconisations des autorités sanitaires". Le quotidien régional précise toutefois que Denis Agret a fait appel de cette décision. [avec Midi Libre]
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