Le médecin Sophie Pétronin, dernière otage française, libérée

Les autorités maliennes ont annoncé jeudi 8 octobre que la dernière otage française encore détenue dans le monde, Sophie Pétronin, avait été libérée. Emmanuel Macron a fait part de son “immense soulagement”.    Après quatre ans de détention, “Sophie Pétronin est libre”, a déclaré Emmanuel Macron sur Twitter. “Sa libération est un immense soulagement. À sa famille, à ses proches, j'adresse un message de sympathie. Aux autorités maliennes, merci”, a poursuivi le chef de l’Etat. Elle a été accueillie, un peu avant 13h, par Emmanuel Macron et ses proches à l’aéroport de Villacoublay. "Les Français se réjouissent avec moi de vous renvoir enfin chère Sophie Pétronin. Bienvenue chez vous!", a également tweeté Emmanuel Macron, après avoir conduit l'humanitaire et ex-otage aux côtés d"une quinzaine de ses proches.   

Sophie Pétronin est libre.

Retenue en otage depuis près de 4 ans au Mali, sa libération est un immense soulagement. À sa famille, à ses proches, j'adresse un message de sympathie. Aux autorités maliennes, merci. Le combat contre le terrorisme au Sahel se poursuit.

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 8, 2020

Sophie Pétronin est arrivée en France où elle est accueillie par Emmanuel Macron et ses proches pic.twitter.com/V9OJZpKuep

— BFMTV (@BFMTV) October 9, 2020

Les Français se réjouissent avec moi de vous revoir enfin chère Sophie Pétronin. Bienvenue chez vous ! pic.twitter.com/OMmrLnBnY7

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) October 9, 2020

Débat des lecteurs

Médecin, étudiant en médecine : ferez-vous grève contre la proposition de loi Garot?

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Langard Francois

Oui

Il y a eu des publications sur EGORA de l'effet "domino" :dans un cabinet de groupe le dernier médecin a rester fini par partir n... Lire plus

“Ma santé va très bien, je suis en pleine forme. Nous venons de faire un check-up rapide avec le médecin et tout va bien, tout est en ordre”, a déclaré l’ex-otage âgée de 75 ans dans sa première déclaration à Radio France International à l’issue de sa libération au Mali. “J'étais dans l'acceptation de ce qui m'arrivait et j'ai pas résisté, et puis voilà je m'en suis sortie”, a-t-elle dit. Cela “se passait bien, l'air était sain. Je me suis accrochée, j'ai tenu, j'ai beaucoup prié parce que j'avais beaucoup de temps, je me suis promenée, j'ai bien mangé, j'ai bien bu, de l'eau fraîche hein”, a-t-elle aussi précisé avec humour.  Cette laborantine de formation, devenue médecin spécialisée dans les questions de malnutrition et en médecine tropicale, avait été enlevée par un groupe affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) le 24 décembre 2016. Elle vivait à Gao, dans au nord du Mali, où elle avait fondé l'Association d'aide à Gao, une ONG ayant pour objectif de venir en aide aux orphelins de cette ville et aux enfants souffrant de malnutrition. Fin 2018,  elle était apparue dans une vidéo datée du mois de juin, très affaiblie. Son neveu avait assuré que sa famille et lui soupçonnaient que sa tante était atteinte d'un cancer. Il avait également affirmé qu’elle avait contracté le paludisme.