Un médecin, inspecteur régional du service de santé de la Police du Grand est, a été suspendu de ses fonctions. Il a été placé en grade à vue pour une série d'agressions sexuelles.
Le parquet de Reims a saisi l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), après le placement en garde à vue pour agressions sexuelles du médecin inspecteur régional du service de santé de la police pour le secteur Grand est. Il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer. Le médecin âgé d'une soixantaine d'années était chargé d'examiner les policiers accidentés, les blessés en service et faisait passer les visites médicales à Metz. C'est lors de ces visites que les agressions auraient eu lieu. Plusieurs adjoints de sécurité ont décrit le même scénario. Lors de la visite d'aptitude physique, obligatoire pour intégrer l'école de police, le médecin aurait pratiqué des palpations mammaires, des caresses des seins "assez longues". Sept femmes et deux hommes ont déposé plainte. Un policier contacté par France Bleu Lorraine n'est pas surpris "depuis au moins huit ans il y avait des doutes sur son compte". Un autre policier parle de médecin controversé, peu apprécié des fonctionnaires de police, "un tout puissant qui régnait sur la zone Est, un intouchable." Le médecin qui exerçait "depuis plus de 20 ans" à la police a été temporairement suspendu de ses fonctions le temps de l'enquête. Il doit être entendu le 14 mai par le tribunal correctionnel de Reims. [Avec Francebleu.fr et Lunion.fr]
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