Une pétition pour suspendre le gynécologue Emile Daraï jusqu'à son procès
Mis en examen en novembre dernier pour “violences volontaires par personne chargée d’une mission de service public" et placé sous contrôle judiciaire, le gynécologue spécialiste de l'endométriose Emile Darai, poursuivi par 32 plaignantes, continue d'exercer à l'hôpital Tenon (AP-HP). Alors qu’il y a quelques semaines, une centaine de femme signaient une lettre en soutien au gynécologue, d’autres ont lancé une pétition sur le site mesopininions.com, pour demander la suspension totale du professeur sur toute la durée des poursuites judiciaires. Le site publie également plusieurs témoignages anonymes de femmes se plaignant de violences de la part du gynécologue : “Pour ma première consultation, je suis sortie en pleurs. J'étais comme une poupée pour les 3 praticiens. J'ai eu 3 touchers vaginaux et rectaux, et il leur disait "vas-y, à toi". “Il procède à un toucher vaginal d’une violence terrible. Je le signale. Il se moque ! Il procède sans prévenir à un toucher rectal. Insupportable douleur : j’ai la sensation que la main entière est en moi. Je le signale. Il se moque.”
Le collectif Stop aux violences obstétricales et gynécologiques (StopVOG) indique qu’il “serait judicieux que les institutions et les politiques [notamment l’Hôpital Tenon, l’Ordre des médecins, l’ARS Île-de-France, le Centre national de gestion, l’AP-HP, le Conseil de surveillance de l’AP-HP] respectent le principe de précaution et suspendent le professeur Daraï jusqu’à son procès”. La pétition recueillait déjà plus de 16 500 signataires ce 10 janvier à 12h.
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