Valletoux annonce une plainte contre l'ex-directrice d'ARS antivax
"Choqué" par les propos de l'ex-directrice de la délégation départementale de Dordogne, qui a révélé qu'elle avait œuvré durant la crise du Covid pour limiter l'ouverture de centres de vaccination, le ministre délégué à la Santé a "demandé à ce qu'une plainte soit déposée sans délai devant la justice".
"Profondément attaché à la vérité scientifique, j'ai été choqué par ces propos qui font honte à tous les professionnels de santé qui ont œuvré sans relâche pendant la crise du Covid", a déclaré Frédéric Valletoux sur le réseau social X mercredi 15 mai. Le ministre délégué à la Santé indique avoir "demandé à ce qu'une plainte soit déposée sans délai devant la justice" à l'encontre de Marie-Ange Perulli, ancienne directrice de l'antenne départementale de l'ARS Dordogne durant la crise sanitaire.
Profondément attaché à la vérité scientifique, j’ai été choqué par ces propos qui font honte à tous les professionnels de santé qui ont œuvré sans relâche pendant la crise du COVID.
J’ai demandé à ce qu’une plainte soit déposée sans délai devant la justice. https://t.co/Y5J3xKrodx— Frédéric Valletoux (@fredvalletoux) May 15, 2024
La fonctionnaire hospitalière, aujourd'hui à la retraite, a révélé le 8 mai dernier, lors d'une conférence du Comité scientifique indépendant -une organisation covido-sceptique- qu'elle avait "cherché le moyen de ne pas ouvrir de centres de vaccination", déplorant le fait que "beaucoup de médecins du département étaient pris dans cette doxa". Elle a également regretté une "gestion de la crise par la peur", consistant à fermer des lits alors que "tout était normal".
"Jamais, pendant qu’elle était en poste, elle ne m’a exprimé d’opposition aux mesures décidées", a réagi auprès du Parisien Benoît Elleboode, directeur général de l’ARS de Nouvelle-Aquitaine depuis octobre 2020, disant ressentir de la "trahison". "Elle avait une responsabilité particulière", pointe le haut fonctionnaire. Le directeur de l'ARS indique avoir sollicité son service juridique pour savoir si les propos tenus par l'ex-directrice départementale "relèvent de la diffamation ou d'un éventuel délit". Marie-Ange Perulli étant aujourd'hui à la retraite, une sanction disciplinaire est en effet exclue.
[avec LeParisien.fr]
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