"Dans un souci d'extrême prudence, et sur recommandation de son médecin et d'experts médicaux, le président travaillera depuis les bureaux présidentiels à (l'hôpital) Walter Reed ces prochains jours", a déclaré sa porte-parole Kayleigh McEnany, vendredi. Ce lundi, Donald Trump était toujours hospitalisé mais assurait aller mieux.
Agé de 74 ans, le milliardaire a souffert de fièvre, de toux, de congestion légère et de fatigue. Vendredi, le niveau d'oxygène du président a chuté, nécessitant qu'il soit mis sous oxygène durant une heure à la Maison Blanche, a finalement révélé son médecin, le Dr Sean Conley, après avoir minimisé la situation durant le week-end. Après quoi Donald Trump a dû être hospitalisé.
Dès vendredi, le président américain a été traité par des anticorps monoclonaux, un traitement expérimental mis au point par la société de biotechnologie Regeneron. Il a reçu une injection de 8 grammes, la plus forte dose. Quelques jours auparavant, le fabricant avait annoncé des résultats prometteurs : dans un essai sur 275 patients, ce cocktail d'anticorps de synthèse a réduit la quantité de virus chez les patients infectés non hospitalisés et accéléré leur rétablissement. Un triple cocktail utilisant la même méthode a montré son efficacité contre Ebola l'an dernier. Regeneron a reçu plus de 600 millions de dollars du gouvernement américain pour développer ce traitement.
Le président américain par la suite débuté un traitement de cinq jours par remdesivir. Il prend par ailleurs du zinc, de la vitamine D, de la famotidine, de la mélatonine et de l'aspirine, selon son docteur. L'hydroxychloroquine, que Donald Trump a un temps pris de façon préventive, ne fait plus partie de ses traitements.
[avec AFP]
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