Dans une interview à Radio France International (RFI), le président de la République s’est livré sur sa rencontre avec le très médiatisé Pr Raoult. Le qualifiant de “grand scientifique”, il a estimé que sa bi-thérapie devait être testée. C’est dans le cadre d’une interview sur l’Afrique accordée à RFI qu’Emmanuel Macron a évoqué sa rencontre avec le Pr Raoult, quelques jours plus tôt. Le médecin, né à Dakar, a échangé sur le sujet avec le président en affirmant : “L’Afrique est relativement protégée grâce à la consommation courante de traitements antipaludiques (...) En Afrique, la chloroquine, on en a tous bouffé quand on était gosses.” Répondant à une question sur le risque d’une telle catastrophe sanitaire, Emmanuel Macron a ainsi voulu appuyer sa confiance envers le Pr Raoult. “J’attire l’attention de nos auditeurs : nous n’avons aujourd’hui aucun traitement reconnu. Moi, mon rôle, et ce que j’ai fait en me rendant chez le Pr Raoult, c’est de m’assurer que ce sur quoi il travaille, et c’est vraiment une de nos plus grandes sommités en la matière, rentrait bien dans le cadre d’un protocole d’essai clinique, qu’on pouvait aller vite pour s’assurer, en tout cas regarder, avec des méthodes qui doivent être simples mais rigoureuses, si ça marchait ou ne marchait pas.”
#COVID19 #Afrique [Exclusif] Le président Emmanuel #Macron était l’invité de #RFImatin au micro de @ChBoisbouvier.
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D’après Emmanuel Macron, la France est le pays qui a le plus lancé d’essais cliniques face à l’épidémie de Covid-19. “La combinaison hydroxychloroquine-azithromycine, parce qu’il n’y a pas que l’hydroxychloroquine qui est proposée, c’est une bi-thérapie que propose le Pr Raoult, il faut qu’elle soit testée. Lui l’utilise et a son propre protocole. Il y a un protocole qui a été autorisé par les autorités compétentes à Montpellier. Et il faut qu’on avance, qu’on montre l’efficacité et qu’on mesure la toxicité”, poursuit-il tout en tenant à nuancer ses propos : “Je dis ça parce qu’il faut être très prudent. Le président de la République française n’est pas là pour dire 'tel traitement est le bon ou n'est pas le bon'. Mon devoir, c’est que toutes les pistes thérapeutiques poursuivies aujourd’hui puissent faire l’objet d’essais cliniques rigoureux.” Et le professeur Raoult "nous invite à être humbles", a relevé le chef de l’Etat, "parce que lui-même dit que les choses peuvent varier selon les saisons et les géographies, et qu'un virus réagit à un écosystème". [avec RFI]
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