"Ce qu'il s'est passé, c'est qu'un certain nombre de masques qui avaient été commandés et stockés il y a fort longtemps avaient vu leur date de péremption dépassée, et parfois depuis très longtemps", a expliqué Edouard Philippe, durant sa conférence de presse jeudi 7 mai, faisant allusion à des stocks datant du milieu des années 2000. 75 millions de masques chirurgicaux, pourtant périmés depuis décembre 2019, ont finalement été gardés et utilisés. "Quand vous les trouvez au printemps 2020, et qu'ils sont arrivés à péremption en décembre 2019, vous pouvez vous dire qu'il est peut-être absurde de les détruire", a justifié le Premier ministre, précisant qu'ils avaient été testés par la Direction générale de l'armement (DGA) et l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
85 autres millions de masques ont pu être récupéré. Mais ils seront utilisés "non pas comme masques chirurgicaux mais comme masques grand public", a indiqué Edouard Philippe. Les masques inutilisables sont au nombre de 280 millions, et "ont vocation à être détruits le moment venu", a conclu le Premier ministre. [Avec francebleu.fr]
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