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Aide à mourir : après la dissolution de l'Assemblée nationale, il faudra tout "recommencer"
Le projet de loi instaurant une aide à mourir, qui était en cours d'examen par les députés, est la "victime collatérale" de la dissolution de l'Assemblée nationale prononcée par Emmanuel Macron.
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"Ce texte est comme s'il n'avait pas existé, dans le sens où à partir du moment où il n'est pas allé au bout de la discussion, il devra faire l'objet d'un nouveau dépôt par un gouvernement qui souhaiterait le représenter et recommencer l'ensemble des travaux", a expliqué la ministre de la Santé Catherine Vautrin sur France 3 Champagne-Ardenne.
"Ce texte est la première victime collatérale" de la décision prise dimanche soir par le Président de la République, Emmanuel Macron, après la victoire historique de l'extrême-droite aux élections européennes, a commenté lundi auprès de l'AFP son rapporteur, le député Olivier Falorni (groupe MoDem). "Je suis attristé de l'arrêt brutal de ce qui allait être la grande loi de société de cette décennie, c'est très décevant", a-t-il lâché.
"On était près du but", a regretté Olivier Falorni, rappelant que le vote solennel du projet de loi à l'issue de la première lecture était prévu le 18 juin.
Si les élections débouchent sur "une majorité pour l'extrême droite, c'en sera définitivement fini de la loi sur la fin de la vie", les députés de cette mouvance y étant majoritairement hostiles, a souligné Olivier Falorni.
[Avec AFP]
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