Autorisés depuis le dimanche 8 mars à pratiquer des tests de détection du nouveau coronavirus, les laboratoires d'analyses de ville réclament des masques pour protéger leur personnel et leurs patients. Alors que plus de 1.000 tests sont réalisés quotidiennement par la laboratoires d'analyse de ville, ces derniers demandent à être équipés de masques. "Les autorités sanitaires n'ont pas pu, à ce jour, équiper les biologistes médicaux de ville et leurs équipes des masques de protection FFP2, mais aussi de masques chirurgicaux indispensables pour prendre en charge les patients à risque", a indiqué ce mardi 10 mars le Syndicat des biologistes dans un communiqué. Or, "les laboratoires de ville ne peuvent pas tous proposer un circuit différencié pour isoler les patients à risque des autres patients", insistent-ils.
En attendant d'être équipés de masques ad hoc, les professionnels estiment préférable de s'abstenir pour préserver les "500.000 patients journaliers qui viennent dans leurs laboratoires privés". "En l'absence de ces prérequis", soulignent-ils, recevoir des patients susceptibles d'être contaminés "mettrait en danger les autres patients et les personnels et ne ferait qu'affaiblir le système de santé dans son ensemble". Retrouvez notre direct sur l'épidémie de coronavirus ici.
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus