Etudiants en santé, vétérinaires… la HAS saisie pour élargir les rangs des vaccinateurs
Pour accélérer la campagne de vaccination, le Gouvernement cherche à activer tous les leviers. Après avoir annoncé l'ouverture "dans les prochains jours" de "35 grands centres de vaccination" aux mains de l'armée et des pompiers, le ministère de la Santé a indiqué ce mardi qu'il avait saisi la HAS pour élargir le nombre de vaccinateurs à d'autres "acteurs" tels que les "vétérinaires", la "Croix-Rouge" ou les "étudiants en santé" "au sens large". Jusqu'ici, seuls les étudiants en médecine et en soins infirmiers pouvaient participer à la vaccination dans le cadre de structures collectives (centres, MSP). Les chirurgiens-dentistes ont également demandé à plusieurs reprises d'être autorisés à vacciner. Par ailleurs, il s'agit pour l'autorité sanitaire d'étudier la possibilité de permettre aux infirmières de prescrire le vaccin anti-Covid. Pour l'heure, si les infirmières libérales ont été autorisées par décret à administrer le vaccin sans que la présence d'un médecin ne soit requise, elles sont tributaires d'une prescription et ne peuvent s'approvisionner directement en vaccin. Alors que les syndicats dénoncent le "mépris" de leurs compétences, le ministère de la Santé a émis "le souhait fort" de permettre à la profession de vacciner en toute autonomie, afin de toucher les populations à risque qui ont des difficultés à se déplacer. L'avis de la HAS est attendu d'ici la fin de la semaine.
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