Depuis plusieurs semaines, la circulation des virus grippaux s'intensifie. Selon le dernier point de situation de Santé publique France, publié mercredi 24 janvier, toute la France métropolitaine serait en phase épidémique. En outre-mer, la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique connaissent une situation similaire, tandis que Mayotte reste en phase post-épidémique, selon l'agence de santé. Face à cette hausse de l'activité grippale, les autorités sanitaires ont décidé de prolonger la campagne de vaccination contre la grippe jusqu'au jeudi 29 février 2024. Démarrée le mardi 17 octobre, cette campagne annuelle devait prendre fin le mercredi 31 janvier.
Selon des premières données, cette campagne de vaccination montre une tendance à la baisse par rapport à celle de l'année précédente, indiquent les autorités sanitaires sur le site de l'Assurance maladie. Au 30 novembre, la couverture vaccinale était en effet de 38%, contre 39,9% à la même date en 2022. Alors que la grippe touche chaque hiver entre deux et six millions de personnes, Aurélien Rousseau, alors ministre de la Santé et de la Prévention, avait alerté fin novembre sur les chiffres "médiocres" de cette vaccination. "C’est désormais préoccupant. Il nous faut un sursaut. Sinon, ce sont l’hôpital et les plus fragiles qui vont payer tout cela au prix fort", avait-il insisté sur le réseau social X (anciennement Twitter). Chaque année, les autorités sanitaires rappellent l'importance de cette vaccination, en particulier chez les patients à risque susceptibles de développer une forme grave. "Pour ces populations, le vaccin contre la grippe est intégralement pris en charge par l'Assurance maladie et représente la meilleure façon de se protéger du virus et de ses complications", détaillent-elles, précisant que "la validité du bon de prise en charge est prolongée jusqu’à la fin de la campagne".
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