Lors d’une allocution présidentielle pour faire le point sur l’épidémie en France et les mesures de confinement, Emmanuel Macron a annoncé que la campagne de vaccination contre le virus débuterait fin décembre, début janvier. "Certains vaccins seront disponibles dès la fin décembre, début janvier, et une seconde génération arrivera au printemps", a détaillé le chef de l’Etat, assurant que la France, avec l'Union européenne, avait "sécurisé le nombre de doses" nécessaires.
Ceci se fera toutefois sous réserve des résultats des essais cliniques et de leur validation par les autorités sanitaires. En cas de retour positif, les personnes les plus fragiles et les plus âgées seront vaccinées prioritairement. "Nous allons organiser une campagne de vaccination au plus près des personnes (...) Les autorités sanitaires avec l'État, les collectivités locales, définiront les modalités pratiques du déploiement des vaccins avec les hôpitaux, les maisons de retraite et l'ensemble des médecins de ville", a assuré le chef de l'Etat.
Pas question en revanche de rendre le vaccin obligatoire. “Je veux être clair, je ne rendrai pas la vaccination obligatoire", a affirmé Emmanuel Macron. Le président a aussi ajouté qu’il souhaitait que cette nouvelle étape se fasse “de manière claire, transparente, en partageant à chaque étape, toutes les informations, ce que nous savons, comme ce que nous ne savons pas".
Pour "garantir la sécurité sanitaire, un comité scientifique sera chargé du suivi de la vaccination, un collectif de citoyens sera aussi mis en place pour associer plus largement la population", a-t-il ajouté. La Haute autorité de santé a quant à elle indiqué vendredi qu'elle publierait "vers le 30 novembre" ses recommandations finales sur les publics à vacciner en priorité puis, "probablement vers la mi-décembre", son avis définitif sur l'organisation de la campagne vaccinale, actuellement en cours de consultation publique.
[avec AFP]
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