“Ça me constitue profondément, la maladie fait partie de mes racines”, a confié Aurélien Rousseau à nos confrères du Parisien, qui l’ont suivi pendant une journée lors d’un déplacement dans le Gard. A l’âge de 30 ans, alors qu’il était étudiant à l’ENA et jeune père d’une petite fille de huit mois, les médecins lui ont en effet diagnostiqué le syndrome de Guillain-Barré. Une pathologie qui l’a conduit à passer sept mois à l’hôpital de La Pitié Salpêtrière à Paris, dont deux et demi en réanimation, “en sursis, paralysé et mutique”.
Aurélien Rousseau a déjà fait le récit de sa maladie dans un livre en 2016 (Boucle d’Or, éditions Le Passage), mais il souhaite aujourd’hui balayer l’idée d’un “storytelling”. “Je sais que (...) ça crée une certaine image de moi, mais je suis fait de cela. Déjà, parce que toute la journée, j’ai des picotements dans la jambe droite. Mais aussi parce que ça me constitue profondément, la maladie fait partie de mes racines”, a-t-il expliqué. Malgré tout, il reconnaît que lorsque Edouard Philippe lui a proposé un poste à l’ARS Île-de-France, il s’est “entendu dire oui au nom de cette histoire.”
“Le ministère, c’est différent. Entre-temps, il y a eu le covid et j’ai créé des liens autres, extrêmement forts avec l’hôpital”, jure-t-il.
[avec Le Parisien]
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