La Direction générale de la Santé a averti jeudi 1er octobre que les “visières menton” n’étaient pas considérées comme des moyens de protection agréés contre le Covid. Son porteur s'expose à une amende. Ces visières ont fait leur apparition depuis quelques semaines. Dans la rue ou à la télévision ("Qui est le meilleur patissier?"), les “visières menton”, objets transparents ne couvrant que la partie basse du visage sont portées par certains Français comme un masque de protection. Or, alors que le masque reste obligatoire dans les lieux clos accueillant du public, en entreprise et en plein air dans la plupart des métropoles, la Direction générale de la Santé (DGS) a tenu à préciser qu’elles n’étaient pas considérées comme des masques de protection. "Ces objets ne peuvent en aucun cas être considérés comme un équipement de protection, ni pour la personne porteuse, ni pour les personnes qu'elle rencontre", a expliqué la Direction générale de la santé à l’AFP.
"Il ne s'agit pas de visières, qui, elles, couvrent également les yeux et sont donc dans ce cadre un complément possible (et non un substitut) au masque comme le rappelle le HCSP (Haut Conseil de la santé publique) dans son avis du 13 mai 2020", a ajouté la DGS. "Le porteur de ces objets contrevient donc au port du masque dans les lieux où il est légalement obligatoire. Il s'expose donc à une amende", a-t-elle enfin précisé.
On peut m’expliquer l’utilité de ce demi-masque transparent ? #lemeilleurpatissier #LMP pic.twitter.com/TJQqI1CMxT
— MERI (@MerismaII) September 30, 2020
[avec AFP]
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